Salut, je m’appelle Ikhlass. Avant, je pensais que j’étais nul en sciences, mais j’ai appris qu’on peut réussir, même après un gros échec.
C’était un mardi, le jour où la maîtresse nous a rendu les contrôles de sciences. Quand elle est passée à côté de moi, elle m’a tendu ma feuille en silence. J’ai regardé la note : 4 sur 10. Un 4 ! J’avais envie de disparaître.
En rentrant à la maison, j’ai caché la feuille au fond de mon sac. Mais ma maman l’a trouvée en cherchant mon cahier. Elle a regardé la note et m’a demandé :
— Tu veux m’expliquer ce qui s’est passé ?
Je lui ai dit que je ne comprenais rien aux leçons et que, de toute façon, je n’aimais pas les sciences. Elle a souri et m’a répondu :
— Ikhlass, tu n’as pas échoué parce que tu es nul, mais parce que tu n’as pas encore trouvé la bonne façon d’apprendre.
Le lendemain, elle m’a aidé à réviser différemment. Elle a imprimé des images des planètes, on a joué à des petits quiz, et elle m’a montré des vidéos sur le système solaire. Pour la première fois, j’ai trouvé ça amusant.
Quand le deuxième contrôle est arrivé, j’étais toujours un peu stressé, mais j’avais plus confiance. J’ai fait de mon mieux. Une semaine plus tard, la maîtresse a rendu les copies. Cette fois, j’ai eu 8 sur 10. J’avais du mal à y croire.
La maîtresse m’a dit :
— Bravo, Ikhlass! Tu vois, le travail paye toujours.
J’étais tellement fier que je suis rentré à la maison en courant pour montrer ma note à maman. Ce jour-là, j’ai compris quelque chose d’important : échouer, ce n’est pas la fin. C’est juste une chance d’apprendre et de s’améliorer.
Depuis, j’aime bien les sciences. Et chaque fois que j’ai peur d’échouer, je me dis : « Si j’ai réussi après un 4 sur 10, je peux réussir encore. »
Fin.
