Ville et villge
De son côté, le village regrouperait plutôt des habitants se consacrant à des activités agricoles. Mais cette distinction classique entre urbains et ruraux n’est plus vraiment pertinente.

Une définition qui a le mérite de la simplicité. Un peu trop peut-être, car elle a été précisée par un second critère, celui de la « continuité du bâti ». Une ville, en effet, est considérée comme une zone d’habitat assez dense, où les maisons sont rapprochées les unes des autres.
Ainsi, une ville doit non seulement comporter au moins 2.000 habitants, mais les habitations ne doivent pas être séparées de plus de 200 mètres. Autrement dit, une agglomération de 2.000 âmes ou plus, mais dont certains habitants vivraient, en dehors du centre, dans des maisons dispersées, n’a pas droit à l’appellation de ville.

Un autre terme n’est pas non plus facile à définir, celui de « bourg ». On l’emploie parfois pour désigner une agglomération intermédiaire, entre le village et la ville. Un bourg serait donc une agglomération de 2.000 à 5.00 habitants environ, souvent dépourvue de banlieues et de faubourgs.
En fonction de son nombre d’habitants, on parle souvent de « petite » ville pour une agglomération comprenant de 5.000 à 20.000 habitants, de ville « moyenne », si elle a entre 20.000 et 50.000 habitants et de « grande » ville, si le nombre d’habitants dépasse les 50.000. Quant à la « métropole », elle est peuplée de plus de 200.000 habitants



